Peut-être existe t-il une autre histoire de l’art. Celle qui nous est présentée étant liée au monde de la marchandise, on ne peut pas la croire entièrement.

Dans l’histoire des affects humains, le sentiment qui l’a emporté est « amour ».

Je peux imaginer un territoire du ressenti dans lequel le lexique des sentiments ‘vainqueurs’ comporterait au lieu du mot « amour », quelque chose à inventer qui signifierait « mouvement de va et vient discontinu entre soi et l’autre ».

Ce sentiment existe, mais il ne porte pas de nom.

Dans son effort de vérité, l’histoire de l’art anonyme, histoire anonyme de l’art, pourrait rejoindre celle des affects anonymes, qui sont les sentiments humains les plus partagés mais aussi les moins nommés car les plus équivoques, les moins univoques.

Cette histoire serait aussi celle des crétins, des fous, des idiots et des pauvres.

(I don’t know how to translate… you decide that history of all the arts is too simple as the categories of human feelings are.)